Par Ève, militante au comité Vigilance-Médias
Au Québec et au Canada, nous sommes privilégié.e.s d’avoir nos 12 jours de lutte contre les violences faites aux femmes. Que ce soit aux États-Unis ou ailleurs dans le monde, le 8 mars, qui est la Journée Internationale des droits des femmes, n’est que peu souligné et encore moins ces 12 jours. Alors quand Eve Ensler a écrit sa pièce de théâtre Les monologues du vagin et le succès qui en a suivi une fois sur scène, la fondation V-Day est née. V-Day, année après année dans 70 pays, vient aider des survivantes, des guerrières qui ont surmonté des épreuves. Encore en 2022, des femmes de partout sur la planète se mobilisent pour les aider. En allant naviguer sur le site de la fondation (vday.org), j’ai remarqué que beaucoup d’entre elles ramassent des fonds pour aider les Afghanes dont les droits fondamentaux ne sont plus du tout respecté avec le retour des talibans au pouvoir. Rien ne va plus pour elles. So-So-So Solidarité !
Une fondation, un mouvement solidaire entres femmes, mais aussi avec des hommes qui participent à collecter des fonds tous les 14 février depuis 1998. Pour toutes ces survivantes, cette journée d’empouvoirement qui, année après année, se poursuit pour qu’elles ne soient plus seules mais aussi et surtout, pour que l’on puisse entendre leurs voix. La plupart d’entre elles auront survécu à la violence physique, psychologique et sexuelle toute seule, sans aucune aide, parce que trop souvent, elles ont été rejetées par leur famille et leur communauté. Alors donnons-leur la parole pour que cessent ces violences, une femme sur trois en aura subi durant sa vie. Assez, c’est assez !